• 01/09/2014 - Visite du quartier d'Harajuku

    J’étais tellement fatiguée –faut dire que les nuits qui ont précédées mon départ, je n’ai pas très bien dormi- que je me suis fait la réflexion que Morphée n’aurait aucun souci à venir me rendre visite… Grosse erreur de ma part ! La nuit fut longue. Je n’ai réussi qu’à dormir environ 3 heures. Tellement hâte de vivre mon premier jour de cours, tellement hâte d’un tas de chose que tout se bousculait dans mon esprit ! Le décalage horaire et le fait que ce n’était pas mon lit, ma chambre, que je n’avais plus tous mes repères ne m’ont pas franchement aidé. Tiens, en parlant de lit, l’arnaque ! C’est un leurre ! Ce sont 2 « bancs » matelassés que l’on a mis l’un à côté de l’autre. Résultat, je me retrouve avec un espace au milieu qui n’est pas des plus agréables.  Et pour couronner le tout, l’imposteur n’a pas de tête de lit ce qui donne libre cours à mes oreillers de se barrer comme ils l’entendent ! Plus d’une fois, je me suis réveillée pour partir à leur recherche, ces derniers biens calés sur le sol… Et la chaleur… Je ne préfère même pas en parler. A 3h40 –si, si, j’ai mémorisé l’heure, moi cinglée ?- le facteur est passé… Normal quoi. Et vers 4h/4h30, le soleil se lève. Où est le problème vous me direz ? Le problème, c’est qu’au Japon, ils ne connaissent pas les volets. Dans ma chambre, ce sont des rideaux. Bonjour la luminosité ! A me lire, on dirait que je ne suis pas ravie, mais je vous assure que si x) C’est même au dessus de l’enchantement ! Je suis au Japon et c’est tout ce qui m’importe le plus ! 6h, l’heure de se lever. Un défi m’attendait de pied ferme : la ponctualité. J’avais 30 minutes pour me préparer car à partir de 6h30, la salle de bain est réservée pour mon grand frère d’accueil (les japonais ne plaisantent pas avec les horaires). Tous ceux qui me connaissent, le savent : je ne suis jamais à l’heure. La ponctualité étant de rigueur ici, j’avoue que ça m’a foutu un peu la pression xD Je voyais déjà ma famille rire de moi avec un air pessimiste collé au visage. Verdict : challenge relevé ! Ne me demandez pas comment j’ai fait, je ne le sais pas moi-même x) Maintenant la question qui se posait, était : qu’est-ce que je vais avoir comme petit déjeuner ? Faîte que ma mère d’accueil ait pitié de moi et qu’elle m’épargne le poisson ou pire encore : le natto (haricot de soja fermenté) ! Pour ma part, comme je suis très gentille, je vous exempte toute photo de cet aliment qui vous donne simplement l’envie de vomir… Après, libre à vous de vous renseigner d’avantage x) Petite pensée pour mon Nutella qui m’attend sagement dans son petit placard. Il doit se sentir seul. Fort heureusement, mon repas s’est composé d’une salade avec du fromage salé, des tomates et des oranges en « confiture » à la texture douteuse, le tout mélangé. Accompagnée de deux petits croissants –made in japan- cuits au four avec un goût que je ne leur connaissais pas (bons malgré tout). Plus du fromage blanc dans lequel baignaient quelques fruits rouges. Le tout avec du thé vert japonais (matcha) que je ne saurai dire si j’ai aimé ou pas. J’ai commencé avec la partie salée pour terminer sur la touche sucrée afin de gommer le reste, et le tour est joué ! Maligne, non ? Selon la petite feuille de règlement de la maison, que j’ai eu hier lors de ma rencontre avec les Masuda, il y a une partie qui mentionne que je dois participer au ménage. Une fois les mets bien au fond de mon estomac, je me dois de débarrasser la table et passer l’aspirateur dans ma chambre le dimanche. Rien de plus. Si faire le ménage ne se définissait que par ces petits gestes, moi je signe tout de suite ! Adieu le repassage ! Sans regret ! Bref, ma mère d’accueil en profite pour mettre les points sur les « i », hors de question que j’appelle mes parents d’accueil par leur prénom suivi du suffixe « san » (qui veut dire Mr, Mme, Mlle et qui marque aussi une forme de respect). Non, non et non ! A partir d’aujourd’hui, c’est Papa et Maman… Bizarre d’appeler quelqu’un d’autre comme cela en dehors de ses vrais parents. Mais j’y prends très vite goût pour la simple et bonne raison que je me sens un peu plus intégrée au sein de cette famille que je connais à peine ! Cela m’inspire tellement, que je finis par caler des okaasan (maman) et otoosan (papa) dès que je leur adresse la parole ! D’ailleurs, okaasan m’a annoncé que ce matin, elle allait m’accompagner pour l’allé afin de me familiariser un peu plus avec le trajet. Hop ! Sac en main, c’est parti ! « Charlotte, prends ton gilet, il va faire froid aujourd’hui ! » Demi-tour. Comment peut-il faire froid alors que dès le matin la chaleur m’écrase ? Surprise, je m’étais quand même exécutée, après tout, ce sont eux les experts, pas moi. Hop ! Sac et gilet en main, c’est parti ! Elle a appelé un taxi qui nous a récupérés devant la maison. Ce moyen de transport vaut cher au pays du soleil levant. Me concernant, il a failli me coûter une dent. Je m’abaissais pour prendre la poignée afin d’ouvrir la portière, jusque là tout va bien. Sauf qu’on est au Japon. Et ici, les portes de taxi s’ouvrent d’elle-même. Je vous laisse imaginer la scène ! Bref, je n’ai même plus cherché à les toucher tout le long du trajet ! En mode robot, j’ai analysé l’intérieur du véhicule : dentelle, dentelle et toujours plus de dentelle. La petite touche de fausse fleur. Et attention, ça ne rigolait pas : chauffeur équipé de gants blancs !

    01/09/2014 - Visite du quartier d'Harajuku

    Intérieur du taxi

    J’ai constaté avec tristesse que les nuages gris qui tapissaient le ciel depuis ce matin n’avaient guère l’intention de s’en aller : il pleuvait. Génial pour la sortie de cet après midi. Comme j’ai une maman poule avec moi, elle m’a passé son parapluie ainsi qu’une carte à son nom avec numéro de téléphone au cas où je me perdrais – à croire que je suis fichée- Elle m’a aussi demandé si j’avais la fameuse feuille d’hier soir où sont inscrits les différents arrêts et types de train. Avec ceci, j’étais bien rodée, impossible pour moi de me gourer, quoique…

    01/09/2014 - Visite du quartier d'Harajuku

    Okaasan et moi

    Au bout du compte, je n’ai rien pu enregistrer du trajet tant elle me parlait et me questionnait. Notamment à savoir si j’avais un petit copain. Rare moment où elle ne disait rien, je me faisais la réflexion que ce petit bout de femme était un sacré personnage haut en couleur ! Je n’essayais même pas de mémoriser quoique ce soit sur la route à prendre car j’avais déjà perdu le fil… Puis vint la fameuse station de Shinjuku qui est juste affreusement immense. On a montées un grand escalier d’une cinquantaine de marches. Arrivé en haut de celui-ci, le train qui venait à peine d’entrer en gare, se déversait de ces très nombreux passagers. Ceux-ci, en mode « fou furieux », ont tracé comme des tarés –sûrement en train de faire une course contre la montre. N’étant pas préparée à ce scénario (les japonais sont « disciplinés », mais il semblerait que le métro soit l’exception qui confirme la règle), je fus emportée par cette vague m’éloignant ainsi de ma mère d’accueil qui a tout simplement disparu dans la masse tant elle est petite. Youpi. Ce ne fut pas une mince affaire de la retrouver dans tout ce micmac. « Mamaaan ! » Sérieux, les japonais dans le métro, c’est quelque chose ! Dans le train, je constatai avec horreur que je me retrouvais pile dans la situation que je ne voulais pas : entassé les uns contre les autres –au cas où on aurait froid. Quand les portes sont ouvertes, c’est horrible de voir encore des gens rentrer dans le wagon  alors que tu es déjà en train d’agoniser à moitié. Pour toi, il n’y a plus de place. C’est impossible que quelqu’un puisse rentrer. Ben pas pour eux. Ils forcent même si cela revient à se coincer le bras entre les portes ! Bref, arrivées à Harajuku, ma mère d’accueil a insisté pour m’offrir à boire. A savoir qu’au Japon, s’il y a bien un truc qui ne peut pas vous arriver, c’est crevé de soif ! Il y a des distributeurs partout  ! Et leur contenu est déboussolant : de la petite bouteille toute mignonne à la cannette qui te paraît suspecte, un vrai feu d’artifice ! J’ai joué la carte sûre en prenant de l’eau citronnée. Au moins, je ne risquais pas de tomber sur quelque chose à la saveur trop bizarre ! Une chose dont je suis certaine : il y en a pour tous les goûts…

    J’étais arrivé pile poil pour le début des cours. Notre salle de classe est tout petite. Les tables et chaises aussi. A tel point que l’on est tous obligé d’utiliser une deuxième table pour y déposer nos affaires XD Les horaires sont les suivantes : 9h jusqu’à 13h avec 2 pauses dont une où l’école nous proposera un encas. On nous a donné un classeur où s’y trouvent nos leçons (textes, vocabulaires, exercices…). On s’est de nouveau présenté en rentrant cette fois-ci dans les détails. Par contre, faut s’accrocher. Parce qu’Hitomi-sensei, elle trace !  Ce qui était rassurant, c’était que l’on galérait tous à la suivre tant elle était rapide –bonjour crampe du poignet ! Et puis, il faut dire que bien que je sache les kana (les 2 syllabaires de base), jusque là, je ne les ai jamais utilisés couramment. Alors essayer d’écrire à vitesse réelle s’apparente à un triathlon…

    La dernière heure s’est faite en compagnie de Yumiko-sensei, qui nous fera travailler l’oral tout le long du séjour. A la fin des cours, on nous a réunit pour former 2 groupes pour le repas de ce midi : ceux des gyozas et ceux des tempuras. J’ai choisi ce dernier. On s’est rendu dans un restaurant se trouvant près de l’école. Depuis le temps que j’avais envie de goûter ce plat, je n’ai pas été déçue ! Par contre, le thé glacé, qu’ils nous ont donné, et la soupe miso, je ne suis pas fan…

    01/09/2014 - Visite du quartier d'Harajuku

    Tempura

    Avant d’entamer la découverte d’Harajuku, certains sont partis s’acheter un parapluie tant il tombait des trombes d’eau ! En attendant sous un abri au carrefour de l’école, j’ai pu me familiariser un peu plus avec cet environnement que je vais côtoyer durant un certain temps.

    01/09/2014 - Visite du quartier d'Harajuku

    Une partie du carrefour de l'école

    Que dire de la visite ? Je n’ai quasiment rien vu du quartier et je me suis retrouvée trempée malgré mon parapluie à fleur au top du mignon… Pourquoi ? Parce qu’il y avait beaucoup de japonais –pour ne pas dire tous- en possession d’un parapluie (photo du dessus à l’appui). Au final, j’étais plus en train de faire en sorte de ne pas taper dans ceux des autres tandis que certains m’arrosaient involontairement... A un moment, on a fait une halte à un 100 yens shop se situant dans la Takeshita dori, une rue commerçante très connue. Ce qui m’a tout de suite fait sourire, c’est ce petit système que l’on retrouve beaucoup aux abords des magasins, qui permet de mettre son parapluie dans un sachet afin de ne pas mouiller et salir l’intérieur des boutiques. Pratique ! Tentation fut le premier mot qui m’est sorti de l’esprit quand j’y suis rentrée. Trop d’articles qui te font envie alors que non, il ne faut pas se laisser aller. Si je commence à acheter, dès le premier jour, j’encours le risque de me retrouver avec une valise impossible à verrouiller et peut être -assurément- un manque d’argent à la fin du séjour ! Moi-même et quelques personnes de mon groupe, étions tombés sur du franponais qui nous aura bien fait rire (terme qui indique le fait que les japonais utilisent des mots français de manière « fastidieuse »).

    01/09/2014 - Visite du quartier d'Harajuku

    Franponais

    On a terminé cette sortie par le sanctuaire Meiji-Jingû -toujours sous la pluie sinon ce n’était pas drôle- Il s’agit d’un sanctuaire shintoïste se trouvant en plein cœur d’une forêt entre le quartier d’Harajuku et de Shibuya. Il fut construit entre 1912 et 1920 et est dédié à l’empereur Meiji (mort en 1912) et à sa femme, l’impératrice Shôken (morte en 1914). On est passé sous une tori très imposante - Ceux sont des portes qui marquent l’entrée.

    01/09/2014 - Visite du quartier d'Harajuku

    Tori et folie des parapluies

    Cette dernière ouvrait sur une grande allée. Tout au long, on pouvait y découvrir des tonneaux de saké (komodaru) offert en offrande au temple ainsi que des tonneaux de vin de bourgogne -si, si.

    01/09/2014 - Visite du quartier d'Harajuku

    Tonneaux de saké

    On a croisé une deuxième tori suivie d’une fontaine de purification qui permet de se purifier –je vous assure que c’est vrai- avant de pouvoir rejoindre le sanctuaire.

    Voici les différentes étapes de la purification :

    ·       il faut prendre la sorte de louche en bois, appelée hishaku, avec sa main droite pour la remplir d’eau et ainsi la verser sur sa main gauche.

    ·       Faire de même avec l’autre main.

    ·       Reprendre de nouveau l’hishaku avec sa main droite, verser l’eau dans le creux de son autre main et la porter jusqu’à sa bouche pour la rincer (attention, ne jamais porter l’hishaku jusqu’à ses lèvres) 

    ·       Pour la dernière fois, on rince sa main gauche

    ·       Et enfin, dernière étape, on met l’hishaku à la verticale pour y laisser couler l’eau avant de le remettre à sa place initiale.

    Rien que ça.

    01/09/2014 - Visite du quartier d'Harajuku

    Fontaine de purification

    Puis, on a pénétré dans l’enceinte du sanctuaire. C’était beau malgré la pluie. Comme j’ai pu le constater tout le long, c’était d’une propreté à faire pâlir plus d’un ! On y a trouvé 2 grands arbres magnifiques de forme ronde. L’un d’eux côtoyait un tableau où été accrochées des petites « tablettes » en bois (ema) avec des inscriptions dessus. Les gens y écrivent leurs souhaits, de même que des prières qui sont offertes au temple. Dans ce dernier, on y prie. Par contre, les photos y sont interdites.

    01/09/2014 - Visite du quartier d'Harajuku

    01/09/2014 - Visite du quartier d'Harajuku

    Enceinte du sanctuaire

    01/09/2014 - Visite du quartier d'Harajuku

    Ema

    Cette journée s’est achevée trop vite à mon goût ! Déjà l’heure de repartir chez sa famille d’accueil. De se confronter au métro aussi ! A la gare de Shinjuku, n’étant pas sûre pour le local en direction d’Hashimoto pour me diriger à Inagi, passant par Chôfu pour un changement de train -histoire de vous perdre un peu avec moi-, j’ai demandé à la personne âgée devant moi de confirmer mes dires. Je ne sais pas si c’est parce que je n’ai pas su m’exprimer correctement, ou si c’est parce que je l’impressionnais (paraît-il que je donne cette image ici) ou si c’est parce qu’elle était sourde, mais elle m’a envoyée balader chez la jeune fille qui était à côté de moi. Ce fut avec un sourire qu’elle m’a aidé. Une fois arrivée à Chôfu, cette même jeune fille est venue me trouver pour me dire que c’était bien ici ! Ils sont serviables (sauf peut être la grand-mère de tout à l’heure, qui est une exception). Par contre, après, je me suis retrouvée à côté d’un gars, le front collé à la vitre d’une des portes du wagon, en train de parler et de rigoler tout seul… J’ai regardé. Il n’avait pas d'oreillette ni de kit main libre sur lui… Bizarre.

    01/09/2014 - Visite du quartier d'Harajuku

    Ce que je vois quand je sors de la gare d'Inagi

    Bref, une fois rentrée, j’ai tout de suite eut droit à une scène pour lequel je m’y attendais le moins du monde. Okaasan a commencé à me parler de son fils pour lui faire des éloges. Comme quoi, il est mignon -quelle mère trouverait son enfant moche en même temps ?- et très gentil - peut être, je ne le connais que depuis hier soir-. Et surtout, il n’a pas de petite copine alors qu’il aimerait bien en avoir une –euh… ouais…- Okaasan : « Tu sais Charlotte, Arata te trouves très mignonne et très belle ». C’est moi où elle essaye de me caser avec son fils ? Pourquoi ce matin j’ai été dire que j’étais célibataire ? Okaasan : « Mais en fait, je veux que tu sois juste amie avec lui, je te le demande même » Soupir de soulagement. Sauvée par ce retournement de situation. M’enfin, très curieux tout ça… L’heure de passée à table (étrangement, ma mère d’accueil n’a pas mangé avec nous…), sans me demander mon avis, otoosan m’a servi un verre de bière afin de trinquer avec moi, l’air tout content de son effet de surprise. « Kanpai ! » (Santé !) En plus la bière n’était pas mauvaise du tout ! J’en aurai bien repris un verre de plus. Hum. Par contre… Je ne me savais pas inscrite à une compétition où les honneurs reviennent à celui qui  termine son repas le plus vite. On dit de moi que je mange trop rapidement, que je ne prends pas assez le temps de déguster mon plat… Ce soir, je me serai cru être une véritable limace tant ils mangent à une rapidité hallucinante !! A ce stade, ce n’est même plus manger. C’est carrément engloutir tel un ogre affamé depuis des siècles ! Ils ont mis 7 minutes –j’hésitais entre 5 et 10- pour finir leur repas ! J’en ai mis le triple !

    01/09/2014 - Visite du quartier d'Harajuku

    Mon repas de ce soir, oishi (délicieux)

    Mon père et mon frère d’accueil se sont mis à défiler pour changer de tenue ce qui m’a vite interpelé. Ils ont choisi le moment où je me trouvais en pyjama pour effectuer des photos de « famille ». Moi : « Je vais me changer alors » Otoosan en me montrant sa caméra : « Photo » Moi : « oui mais je suis en pyjama là, je ne mettrai pas longtemps» Otoosan en me remontrant sa caméra: « Photo » Mine de rien, ils sont très fort : j’ai posé en pyjama.

    Mais vous n'aurez droit qu'à la photo de Rina-chan qui me fait complètement craquer tant elle est mignonne -bien que son vêtement soit moche à mon goût.

    01/09/2014 - Visite du quartier d'Harajuku

    Rina-chan

    Je suis restée un petit moment avec eux, leur racontant ma journée, les cours etc. Puis je leur ai dis bonne nuit. 23h passé, mon corps ne voulait qu’une chose : se laisser choir sur le lit. Mais non, avant, il y avait les photos à poster et surtout… les devoirs !! Eh oui ! Je suis venue ici pour améliorer mon japonais, pas pour jouer les vacancières à plein temps – vous pensiez à quoi ? - J’ai dû me battre. Non pas avec mes devoirs. Mais avec ma tablette. Elle ne voulait pas poster les photos. Elle s’est liguée contre moi pour m’empêcher d’aller me coucher. Pari réussi, dans mon lit à 1 heure du matin.

     


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  • Commentaires

    1
    Mardi 17 Février 2015 à 13:01

    Hé bah ! Pour une première journée, c'est riche en émotion :')

    En tout les cas j'adore tes articles un truc de malade *-*

    Mais juste, en fait, tu reste là-bas combien de temps ? '-' (et tu es partie avec quelle organisation?)

    Bonne chance pour la suite :D Ganbatte ! (désolée j'ai pas le clavier japonais sur l'ordi)

    2
    Juju
    Mercredi 18 Février 2015 à 20:49
    Très bon article :) j'aime particulièrement les anecdotes, celle du métro japonais par exemple. Je ne connaissais pas du tout le franponais, et ça m'a fait bien rire de le découvrir :)
    J'aimerais que tu racontes d'autres journées... Ça me plairait beaucoup;)
    Bonne continuation !

    Ps : dans fort boyard ils ont forcé les candidats à manger une assiette de natto pour avoir une clé. Les pauvres ont abandonné l'épreuve après une bouchée xDD
    3
    Mardi 24 Février 2015 à 22:42

    Tant mieux si c'est agréable à lire ^^ Je suis partie avec Espace Langue Tokyo, et malheureusement, je suis rentrée en France. Mais je ne compte pas m'arrêter là :)

    Merci beaucoup :D

    4
    Mardi 24 Février 2015 à 22:48

    Pour Juju, j'en ai pleins d'autres d'anecdotes, ne t'en fais pas x) Je compte écrire chaque journée, mais ça prends du temps ^^'

    J'avoue que j'aurai voulu goûter quand même, c'est aussi ça "l'aventure". J'ai une copine qui en a mangé et qui aime bien! Il paraît que cela a le goût de fromage x) En fait, il faut faire abstraction de l'odeur et de l'image. Plus facile à dire qu'à faire x) Tu te mets en apnée et tu fermes les yeux XD

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